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Nantes s’enfonce dans le vert-rose pâle
Communiqué de presse d’Alain Avello
Conseiller régional des Pays de la Loire
Référent Les Patriotes Loire-Atlantique
Membre de l’Equipe nationale des Patriotes
La courtoisie républicaine nous impose de féliciter la maire sortante de Nantes, réélue hier avec près de 60% des suffrages exprimés. Nous ne nous en félicitons toutefois pas pour Nantes et les Nantais.
D’ailleurs, ceux-ci, dans leur immense majorité ― à hauteur de 69% —, ne se sont pas même déplacés pour exercer leur droit de vote, de sorte qu’un grave déficit démocratique entache le scrutin et son issue : l’élection d’une candidate l’ayant emporté sur fond d’une participation aussi calamiteuse. Piètre, il est vrai, était aussi l’enjeu de ce second tour où s’opposaient une candidate représentant cette majorité présidentielle qui n’a de cesse de réaliser la synthèse du pire de la droite et de la gauche, une candidate de « droite » à fort tropisme centriste et une autre de « gauche », à la gestion passée pourtant déplorable, et compromise dans une alliance avec EELV. Ces pseudo-écologistes qui privilégieraient, si la décision publique leur appartenait, les centrales à charbon, ô combien polluantes, par obsession anti-nucléaire, et qui chérissent la mondialisation, laquelle, éloignant les pôles de production des pôles de consommation, est un désastre écologique.
Mais la victoire du camp vert-rose pâle est la très claire ― et regrettable ― traduction d’une sociologie nantaise caractérisée par une gentrification atteignant des sommets, et permettant aux bobos libertaires tirant un profit optimal de l’euromondialisation de soutenir une gestion municipale à leur image : angélisme quant à l’insécurité exponentielle dont les premières victimes sont les moins aisés des Nantais ― le bilan de J. Rolland est en la matière catastrophique —, intégrisme pseudo-écologique profondément inégalitaire socialement — ceux qui subissent les lubies anti-voiture de la municipalité sont surtout ceux qui, relégués à la périphérie du fait des prix prohibitifs de l’immobilier en centre-ville, ont besoin pour travailler de ce moyen de locomotion —, aberrations d’une politique culturelle déroutant bien souvent, pour ne pas dire injuriant le simple bon goût, alors qu’extrêmement dispendieuse, etc.
Les Patriotes, plus jeune mouvement politique de France, n’ont pu être présents, malgré leurs tentatives, à cette élection ; ils ne pourront donc porter aucune voix d’opposition au conseil municipal. Et s’ils ont soutenu au premier tour la candidature de L. Garnier ce fut à titre de pis aller, pour tenter d’épargner à Nantes de s’enfoncer plus encore dans l’horreur verte-rose pâle, le pire qu’elle puisse redouter. Ils ne manqueront pas toutefois d’user de tous les moyens à leur disposition pour dénoncer une politique municipale qui attend pour six ans encore la 6e ville de France.