En Loire-Atlantique aussi, l’avenir s’ouvre aux Patriotes !
Communiqué de presse d’Alain Avello
Conseiller régional des Pays de la Loire
Référent Les Patriotes de Loire-Atlantique
Les résultats obtenus par les deux candidatures que présentaient Les Patriotes aux élections départementales — sur Nantes-7 et Saint-Nazaire-2 — sont certes modestes, mais marquent une importante progression par rapport à ceux des dernières Européennes, seule élection à laquelle nous avions jusque-là participé : malgré l’abstention massive, le nombre de voix s’étant portées sur nos candidats ont été multipliées par 3,3 sur Nantes et par 2,3 sur Saint-Nazaire !
Il n’est pas abusif de considérer, sur la base d’une moyenne raisonnablement extrapolée à partir de ces deux résultats, que Les Patriotes « pèsent » en l’état actuel plus de 2% de l’électorat départemental, ce qui est loin d’être négligeable pour un mouvement politique s’étant constitué il y a moins de quatre ans, quand DLF, autre formation se réclamant du souverainisme et existant, elle, depuis 2008, n’a recueilli que 2,4% des suffrages exprimés dans notre département lors du 1er tour des Régionales.
D’ailleurs, la contreperformance de DLF à ce scrutin (2,96% au niveau de la région) était pleinement prévisible, attendu que Madame Bayle de Jessé n’a jamais voulu de l’union souverainiste que nous lui proposions : si elle s’était sincèrement inscrite dans cette démarche, une liste réunissant, aux côtés de sa propre formation, Les Patriotes, VIA de Jean-Frédéric Poisson, les élus sortants du groupe « Alliance pour les Pays de la Loire », mais aussi du groupe RN, majoritairement en rupture avec ce parti, aurait sans nul doute dépassé la barre des 5% et aurait pu peser sur le 2nd tour.
Concernant l’effondrement du RN, la liste Juvin totalise 170 000 voix de moins que celle de Pascal Gannat en 2015, soit un reflux de 9 points ; cet effondrement est général : il impacte aussi bien les candidats RN aux Départementales que l’ensemble des listes RN aux Régionales.
Cela jette d’abord le discrédit sur les sondages, dont on se demande à bon droit si la finalité n’est pas, en provoquant artificiellement des effets de loupe sur les intentions de vote RN, de conditionner l’opinion au remake de 2017, dont dépend à ce point la perpétuation du pouvoir macroniste qu’il en a fait sa stratégie.
Pourtant, la probabilié d’un duel Macron-Le Pen au 2nd tour de 2022 n’a jamais été aussi faible, le RN, comme démontré dimanche, n’étant en réalité nullement en dynamique, tout au contraire des années 2014-2017, et pour cause : il a systématiquement renié tout ce qui en faisait une alternative ― à commencer par la sortie de l’UE et de l’euro… au point de présenter des têtes-de-listes (Mariani, Garraud) ayant voté le Traité de Lisbonne ou proclamant leur complaisance à l’égard de la finance mondialisée (Juvin) et leur consentement au système infernal de la Dette. Converti à l’euromondialisme (qu’il combattait encore en 2017), le RN tend désormais à se confondre avec les partis du « système », d’où le nombre croissant d’électeurs qui, à l’instar de ses adhérents, s’en détournent.
En revanche, et les Français ne s’y trompent pas, le souverainisme authentique, qui est aussi la seule véritable défense de la République, est porté par une jeune force politique aux positionnements intransigeants et invariables — le Frexit, la Liberté, l’indépendance nationale, la démocratie directe par le référendum et le RIC, etc. —, une force politique mue par le sens de l’intérêt général et le souci des droits sociaux : Les Patriotes.
Nous attendions de ces élections locales qu’elles traduisent dans les urnes l’incroyable dynamique que nous connaissons depuis plus d’un an en termes d’adhésions (plus de 20 000 adhérents au niveau national, près de 350 en Loire-Atlantique) : c’est remarquablement le cas en région Grand-Est, où la liste conduite par notre président, Florian Philippot, tutoie les 7%, et dans plusieurs cantons où, aux Départementales, nous atteignons parfois 9, voire 12% !
C’est aussi, à moindre échelle certes, le cas en Loire-Atlantique où la progression en voix, malgré une abstention record, signale un début de dynamique électorale.
De surcroît, Les Patriotes, par la force de leurs convictions et la cohérence de leurs positionnements, et parce qu’ils proposent une véritable alternative, réconcilient, comme le démontre le parcours de nombre de nos adhérents, beaucoup de Français avec la politique.
C’est là un impératif et une urgence démocratiques quand, l’abstention atteignant des sommets, se font contestables l’objectivité des scrutins et la légitimité des élus !