Texte du discours :
Quel succès, Mesdames, Messieurs !
Quel succès, chers amis !
Lorsque nous avons fait le choix de Conquereuil, cette petite commune qui nous reçoit aujourd’hui, nous étions loin d’espérer pareille affluence, loin d’imaginer que vous seriez aussi nombreux à vous réunir aujourd’hui, à l’occasion d’un événement politique : le meeting de campagne présidentielle auquel vous êtes donc, en nombre, venus participer.
Si nous avons néanmoins fait le choix d’organiser cet événement dans une petite commune rurale, plutôt que dans une grande salle, à Nantes, par exemple, c’est qu’ici, aux confins de la Loire-Atlantique et de l’Ille-et-Vilaine, ce n’est pas la France de Macron !
Ce n’est pas la France de ceux qui, urbains des grandes métropoles embourgeoisées, tirent bénéfice d’un système, du système dont Macron est à la fois le si zélé exécutant et l’un des plus emblématiques représentants.
Ici, ce n’est pas seulement la France des oubliés et des laissés-pour-compte ― et l’on sait que la précarité en zone rurale dépasse celle des quartiers dits « sensibles », même si cette précarité-là s’entoure de pudeur et de dignité.
Ici, c’est cette France que Macron et l’oligarchie à laquelle il appartient et qu’il sert avec tant de zèle donc, détruit, ravage, saccage !
C’est la France qui n’en finit pas de faire les frais d’un système qui asservit et broie les peuples, une France qui, malgré son sens abouti de l’effort, doit bien souvent lutter au quotidien pour sa survie, une France qui, bien que travaillant sans relâche, par tous les temps, tous les jours de la semaine, sans congés, doit affronter constamment un système aussi pervers que surréel — « plus je travaille, moins je gagne », me confiait Claude Leblay, notre hôte local, avant d’ajouter « et même plus je perds »… — ; cette France-là se débat sans cesse au milieu de mille difficultés : le pouvoir exorbitant et la mainmise des syndicats, des cours qui imposent de produire à perte, la pression de la grande istribution,
une suradministration délirante…
Cette France souffre, et elle souffre en silence, jusqu’à parfois finir par baisser les bras, en ne trouvant d’autre issue, chose devenue affreusement banale, que le suicide, et je sais, cher Claude, qu’il y a à peine trois jours, tu as été frappé, comme d’autres parmi vous probablement, par la disparition d’un agriculteur d’ici qui t’était proche.
Comment accepter que deux agriculteurs français se donnent chaque jour la mort ?
Comment le politique peut-il composer avec cette épouvantable réalité et ce qu’elle traduit ?
Comment les gouvernements successifs peuvent-ils consentir à l’étranglement de notre agriculture et, pour tout dire, à sa mort progressive ?
Aux Patriotes, le combat pour l’agriculture française est l’un de nos combats !
Il se nourrit d’abord du refus catégorique de voir perdurer la situation de détresse sociale que connaissent nos agriculteurs.
Mais il répond aussi à un impératif sanitaire bien plus impérieux qu’aucun autre, fût-ce dans le contexte présent : celui de garantir à nos compatriotes l’accès à une nourriture saine et de bonne qualité, condition première d’une bonne santé !
Il va également de pair avec la vraie écologie, qui se situe à l’opposé de l’escrologie des lobbies du renouvelable et de la pseudo-écologie politique qui les sert : une écologie respectueuse des écosystèmes et de leur diversité, comme du bien-être animal,
une écologie par laquelle passe aussi la sauvegarde d’une richesse culturelle majeure qui nous a été léguée par les générations du passé, celle de nos terroirs, de nos savoir-faire traditionnels, de nos appellations d’origine contrôlée…
Ce combat pour l’agriculture, nous ne pourrons le gagner qu’à l’impérative condition de sortir de la PAC, de l’Union européenne et de ses traités de libre-échange : la PAC, retour financier sur ce que nous versons en pure perte, en tant que contributeurs nets, à l’Union européenne, organise la soumission de notre agriculture à l’idéologie de « la concurrence libre et non faussée », celle qui inspire aussi les traités de libre-échange conclus par l’Union européenne avec leurs conséquences dévastatrices sur l’agriculture locale.
L’évidence est que la PAC est irréformable en profondeur, comme, de façon plus générale, est irréformable l’Union européenne elle-même, du fait de la règle de l’unanimité et des lobbies qui régissent ses instances.
Il faut donc sortir de l’Union européenne, dont crèvent notre agriculture et nos agriculteurs !
Florian Philippot, notre candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain, lequel nous allons entendre dans quelques instants, est le candidat de la libération de la France et des Français !
De leur libération de toutes les tutelles, de tous les carcans, de toutes les soumissions
qui empêchent nos compatriotes, l’ensemble de nos compatriotes dont ceux de nos campagnes, de bénéficier de politiques publiques allant vraiment dans le sens de leurs intérêts !
Nous avons changé d’ère ; le totalitarisme a un nouveau visage : la face hideuse des dictateurs du siècle dernier a cédé le pas à l’omnipotence des structures supranationales qui se sont imposées contre la volonté démocratique des peuples, en consacrant la toute-puissance des lobbies et des intérêts financiers.
Face à ce nouveau totalitarisme, Florian Philippot est le candidat de la rupture !
Rupture avec l’oligarchie de la finance, des lobbies, des structures supranationales non-démocratiques et des gouvernements qui leur sont inféodés.
Il est le candidat qui rendra au peuple ses libertés fondamentales, la pleine maîtrise de son destin et le pouvoir élémentairement démocratique d’en décider.
Oui, avec Florian Philippot, la France récupérera, préalable absolu, ses pouvoirs souverains, tous ses pouvoirs souverains, car en matière de souveraineté, c’est tout ou rien : soit on est souverain, soit on ne l’est pas : souveraineté monétaire, économique, juridique, territoriale, agricole et alimentaire…
Et c’est pourquoi, aujourd’hui, à Conquereuil, dans cette France rurale qui doit cesser de souffrir pour retrouver la voie de la prospérité et de la fierté, ensemble nous adhérons avec enthousiasme à sa candidature et au très beau projet pour la France qu’elle porte.
Vive Florian Philippot !
Vive la République !
Et vive la France !