« Le 28 octobre 2016, à Melun, a été célébré le 1er anniversaire du Collectif Racine de Seine-et-Marne, en présence d’Aymeric Durox, son responsable, et d’Alain Avello, président du Collectif Racine. L’événement a fourni l’occasion, comme le feront tous les événements organisés par le Collectif Racine durant la période la précampagne présidentielle, de revenir en les expliquant sur les « 100 propositions pour l’Ecole et l’Université de demain » remises à Marine Le Pen, lors de la Convention présidentielle du 22 septembre dernier.
Cette présentation a été suivie d’une conférence de Maximilien Dufour, assistant parlementaire du Professeur Gilles Lebreton, par ailleurs vice-président du Collectif Racine, sur le fonctionnement du groupe ENL et celui du parlement et des institutions de l’UE.
Sont successivement intervenus :
– Aymeric Durox, coordonnateur CR Ile-de-France,
– Alain Avello, président du Collectif Racine,
– Maximilien Dufour, assistant parlementaire au Parlement européen.
Le vendredi 28 octobre 2016, le Collectif Racine de la Seine-et-Marne fêtait donc, devant une assemblée nombreuse composée de membres et de sympathisants, le premier anniversaire de sa création. Cette soirée-conférence était dirigée par Alain Avello, président du Collectif Racine et vice-président du groupe FN au Conseil Régional des Pays de la Loire., ainsi que par Aymeric Durox, secrétaire département du Collectif Racine 77 (CR77), coordinateur du Collectif pour l’Île-de-France et responsable de la section FN77 pour les cantons de Fontainebleau et de Nemours. Avait été invité Maximilien Dufour, assistant parlementaire de l’eurodéputé et vice-président du Collectif Racine Gilles Lebreton, afin qu’il évoque son rôle d’assistant parlementaire patriote au sein de l’Union européenne. Le sujet de la conférence consistait principalement en une présentation des cent propositions du Collectif Racine pour le redressement de l’école et de l’enseignement supérieur.
Aymeric Durox prend la parole ; en préambule, il détaille le déroulement de la soirée en mettant en avant le fait que le CR77 est fort aujourd’hui de trente-trois membres issus du corps enseignant. Il évoque ensuite en détail deux des propositions phares du CR parmi toutes celles qui furent transmises à Marine Le Pen lors de la convention sur l’école et l’enseignement supérieur du 22 septembre dernier.
La première de ces propositions d’importance a trait à la laïcité. A. Durox commence par un bref rappel de la juridiction actuelle au sujet de la laïcité à l’école en rappelant l’élément déclenchant, l’affaire de Creil de 1989. Il évoque ensuite la loi du 15 mars 2004 sur la laïcité ; toutefois, en dépit de cette arme juridique, on ne peut que constater que les problèmes en la matière se sont déplacés de l’école vers l’université, où il devient de plus en plus difficile de faire respecter ces mêmes valeurs de laïcité. On assiste en effet à la multiplication de signes religieux ostentatoires dans les murs des universités, et c’est encore compter sans les demandes communautaires de tout ordre, lesquelles peuvent avoir des conséquences graves ; il n’est que de se rappeler le cas de Samuel Mayol, directeur de l’IUT de Saint-Denis ((93), qui a reçu pas moins de quinze menaces de mort en raison de son refus de répondre favorablement à ces demandes. De tout cela, il ressort que la seule façon de contrer toutes ces dérives communautaires et religieuses est d’étendre la loi sur la laïcité au monde universitaire.
La seconde proposition phare du Collectif Racine suggère d’instituer le port d’une tenue uniforme dans les écoles. A. Durox évoque ainsi les lycées militaires dans lesquels le port d’une telle tenue est de rigueur et ne pose aucun problème. Il rappelle également le succès rencontré par la tenue uniforme dans les écoles des DOM-TOM et énumère tous les avantages du choix d’une telle tenue, parmi lesquels l’abolition des différences sociales rendues visibles par les vêtements coûteux que tous ne peuvent s’offrir, la saine focalisation de l’élève sur son travail et non sur des questions de mode vestimentaire, et le respect de l’autorité du maître ou du professeur. Naturellement, il conviendrait de définir l’âge limite pour le port d’une tenue uniforme.
Alain Avello prend ensuite la parole. Il rappelle que, lors de la convention du 22 septembre dernier, il fut évoqué, entre autres idées novatrices, la création de deux enseignements innovants, l’un sur l’informatique, l’autre sur le civisme et les droits. Au sujet de ce dernier thème, A. Avello fait remarquer qu’il n’existe pas de CAPÈS de droit et qu’il serait bon d’en créer un, avant de poursuivre en précisant ce que serait le contenu de ce cours, lequel aurait vocation à être enseigné dès l’école primaire.
De toutes les propositions qui ont été faites, une idée majeure ressort : l’école doit être refondée et redressée. Aussi serait-il judicieux de mettre en œuvre les propositions suivantes : retour de la méthode syllabique pour un apprentissage satisfaisant de la lecture ; suppression de tous les pseudo-enseignements récemment créés ; suppression du collège unique et, de ce fait, autorisation de l’entrée en apprentissage dès l’âge de quatorze ans. On n’oubliera pas non plus de revaloriser le bac afin que celui-ci réponde pleinement à sa fonction d’orientation de l’élève. Par ailleurs, une recentralisation de l’université s’impose ; cela conduirait nécessairement à réduire la marge d’autonomie de certains de ces établissements mais favoriserait une harmonie au plan national.
Après ces conférences commence une séance de questions-réponses. Parmi les nombreuses suggestions, on note l’idée d’abolir les activités périscolaires. Dans le même ordre d’idée, une participante pose la question de la durée d’une journée d’école. À cela, Alain Avello répond qu’il faudra en effet revoir les rythmes scolaires et supprimer ces activités périscolaires dont l’utilité est des plus douteuses. La même intervenante évoque ensuite la durée hebdomadaire de travail d’un enseignant, et A. Avello répond qu’il faudrait que cette durée soit calculée à partir du nombre d’heures consacrées à l’enseignement de la matière pour laquelle le professeur a été recruté. Mais tout cela ne peut faire l’économie d’une refonte des modalités de formation des enseignants.
Une question est ensuite posée sur la gestion actuelle des écoles, gestion qui ressemble de plus en plus à celle d’une entreprise, ne serait-ce que parce que la locution de « ressources humaines » est maintenant utilisée pour désigner le personnel enseignant. A. Avello remercie d’avoir posé cette question car lui-même s’insurge contre cette métaphore qui consiste à donner à des humains l’appellation de « ressources humaines »: par cette formulation et à l’instar de n’importe quel minerai, les professeurs sont assimilés à un matériau que l’on exploite, ce qui est moralement inacceptable. En outre, cette dénomination montre que les enseignants sont considérés comme des courroies de transmission de l’idéologie du pouvoir puisqu’ils en sont une « ressource ».
Un autre participant fait ensuite une remarque sur les inspecteurs, dont l’action ressemble surtout à celle d’idéologues ; il conviendrait en effet de recentrer leur travail sur une stricte évaluation professionnelle du travail des enseignants, mais il est clair que des résistances se feront jour.
D’autres questions sont ensuite posées, et celle qui semble bien être la plus cruciale est celle de l’accueil prochain dans les écoles françaises des enfants des migrants. À cela, A. Avello répond que, si les écoles ne pourront faire autrement que leur ouvrir leurs portes, il ne faudra pas pour autant que celles-ci s’adaptent à ces nouveaux venus mais que ces nouveaux venus respectent l’école française.
La seconde partie de la conférence est animée par Maximilien Dufour qui fait part à l’assemblée de son expérience d’assistant départementale et dévoile les rouages de l’organisation de l’institution européenne, bien souvent kafkaïenne et contraire aux intérêts des peuples européens.La soirée se termine par un buffet agrémenté d’une jolie surprise, qui a ravi tous les participants.